mercredi 3 novembre 2010

cyclone tomas









Une rafale à 17 0 km/h au Morne des Cadets, des creux de 7, 3 mètres dans le canal de Sainte-Lucie et jusqu'à 200 mm d'eau en 24 heures sur les points les plus arrosés de Martinique. Ces trois chiffres communiqués par Météo-France peuvent donner une idée de ce que l'île a connu lors du passage du cyclone Tomas au-dessus de l'arc antillais ce week-end.
Des données qui correspondent aux maximums observés mais ne reflètent que partiellement les conditions météo rencontrées par la Martinique. En passant entre Sainte-Lucie et Saint-Vincent (lire page 2), le cyclone Tomas nous a relativement épargnés. Ce que les spécialistes retiendront d'ailleurs, ce n'est pas la puissance des rafales, mais la durée pendant laquelle l'île a été soumise à ces coups de vents. « Évidemment Dean était beaucoup plus puissant, mais il est passé bien plus vite » note Météo-France. « Ce qui est notable avec Tomas, c'est le fait que le cyclone soit resté de longues heures sur place. »
Le bilan fait état de routes coupées par des inondations, des éboulements ou des arbres couchés, mais ne déplore aucune victime humaine.
Selon les services de secours, au total, trois familles du Morne-Vert ont dû être relogées, une maison à Ducos a dû faire face à un glissement de terrain et un automobiliste a vu son véhicule emporté par les eaux à Sainte-Luce.
Au final, comme lors du passage de Dean, c'est le réseau électrique qui a causé le plus de soucis aux Martiniquais. Près de 60 000 clients ont été confrontés à des coupures. Dimanche soir, il restait encore 8000 foyers dans le noir et EDF annonçait l'arrivée de renforts guadeloupéens et guyanais pour faire face à la multitude de chantiers à traiter.


Sur le littoral sud les effets de la houle cyclonique sont spectaculaires. Alors que la plage du Diamant a partiellement disparu (notre photo), le front de mer de Sainte-Luce est submergé par le sable.

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